Les caractéristiques

de l’hypersensibilité

Depuis que je parle d’hypersensiblité, je me rends compte que tout le monde sait vaguement de quoi il retourne, mais pas précisément.

C’est ma mère elle-même qui m’a mis la puce à l’oreille : « mais qu’est-ce que tu entends par hypersensibilité ? »… Elle, qui vit entourée de 4 hypersensibles… J’image que bien d’autres personnes n’ont pas conscience des traits communs à ces personnes neuroatypiques.

J’ai donc choisi de les expliciter ici :

La sur-stimulation sensorielle

Le cerveau hypersensible possède plus de connexions neuronales (pas plus de neurones) et une gaine de myéline plus épaisse. C’est-à-dire que l’information circule dans le système nerveux de façon plus rapide que chez la moyenne des gens.

On comprend donc que tous les organes des sens d’une personne hypersensible perçoivent plus de signaux que ce soit en termes de bruit, image, odeur et texture, ou en termes d’informations et de sensations. Si cela vous rend efficace en matière de détection de gaz, de pleurs d’enfant, de cherche-et-trouve …, cela peut aussi devenir gênant lorsque les stimuli se cumulent.

La profondeur de traitement

Toujours grâce à ces connexions rapides et nombreuses, toutes ces informations qui arrivent au cerveau sont traitées de façon plus détaillée et en profondeur. C’est ce qui rend l’hypersensible attentif et, paradoxalement, lui demande parfois du temps pour formuler une réponse adéquate. Peser le pour, le contre, explorer telle alternative, envisager telle conséquence… le processus a besoin de suivre son cours avant d’en adopter la conclusion.

La réactivité émotionnelle

Elle aussi est « hyper » ! L’amygdale, glande qui gère la réponse fuite-combat-paralysie est plus activée chez la personne hypersensible. Or, elle ne fait pas la différence entre menace réelle et perçue. Les stimuli externes (danger, pression, injonctions…), comme les stimuli internes (par exemple une autocritique virulente) libèrent les hormones du stress et les symptômes qui vont avec : palpitations, rougeur, transpiration, contractions, … Et on sait comme ces réactions répétées ont des répercussions sur la santé !

Sentir le subtil

Le pompon, c’est la capacité des hypersensibles à capter plus de détails subtils que 75% de la population. Cela les rend plus conscients de leur environnement extérieur, mais aussi de leur milieu intérieur. Que ce soit les messages non verbaux, les ressentis émotionnels, les déséquilibres physiques, cette multitude de signaux leur donne accès à une intuition développée.

Comme vous pouvez l’imaginer, la quantité d’informations reçue par le cerveau hypersensible est telle que la surcharge et la perméabilité le guettent.

Pour ne pas se laisser happer par le biais de négativité (il faut 8 éléments positifs pour neutraliser 1 élément positif), il est important d’adapter son hygiène de vie et son hygiène mentale. Ce que je propose dans mon accompagnement HolySens, ainsi que des massages qui visent à réguler le système nerveux.

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